Alain Beyneix donnera une conférence à l’ancienne sous-préfecture de Nérac le samedi 10 août à 17 h 30 sur le thème : « Décrypter le faux en archéologie ».
Né à Agen en 1972, Alain Beyneix mène de front carrière d’enseignant et recherche universitaire. Docteur en préhistoire et chercheur associé au CNRS, il est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages qui s’inscrivent principalement dans le domaine de l’archéologie. Le samedi 10 août (17 h 30) à l’invitation d’André Furlan le président de la dynamique association culturelle « William Blake France » et en parallèle de l’exposition « Vive la Peinture » (80 œuvres d’artistes reconnus dans le domaine du Street Art : le groupe VLP, Sandro Tchikovani et Gérard Zlotykalien), Alain Beyneix donnera une conférence à l’ancienne sous-préfecture de Nérac (2 avenue du Maréchal Foch).
Un vrai succès de librairie
Le sujet en sera : « Décrypter le faux en archéologie ». Suivant les pas de Umberto Eco pistant le faux, Alain Beyneix présentera son dernier livre La « tombe de chef » de Pauilhac. Une mystification archéologique ? (éditions Jérôme Millon, 2024). Une enquête archéo-policière qui connaît depuis sa parution un vrai succès de librairie au point que la maison d’édition en est déjà à son deuxième tirage.
L’histoire est captivante : depuis des lustres, le petit monde de l’archéologie s’agite autour d’un lot d’objets néolithiques exposé au musée d’Aquitaine à Bordeaux et considéré comme le mobilier d’une sépulture d’un grand personnage. Même si certaines pièces furent mises au jour en 1865 à Pauilhac, dans le Gers, au moment de la construction de la ligne de chemin de fer d’Agen à Auch, moult inexactitudes, extrapolations et manipulations entachent ce dossier.
L’exploration de la chronologie des évènements et l’exhumation de documents d’archives inédits permettent de démêler les agissements des acteurs successifs de cette affaire. Tous les indices convergent vers l’hypothèse d’une mystification : la constitution d’une panoplie funéraire fantasmée.
Alain Beyneix débusque le faux en archéologie, Le Petit Bleu, La Rédaction du Lot-et-Garonne
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