Compte rendu de la conférence du 18 janvier 2017 au musée de Gajac.
Toute l’équipe de l’association William Blake France tient à remercier la ville de Villeneuve-sur-Lot ainsi que les amis du musée de Gajac et notamment Monsieur Dimech pour avoir organisé avec l’association William Blake France une conférence sur William Blake (1757-1827). Toute l’équipe se joint au président Monsieur André Furlan pour les remercier quant au chaleureux accueil qui leur a été réservé.
Le public suffisamment présent pour faire salle comble a pu découvrir le grand artiste qu’était William Blake : peintre, graveur, poète, visionnaire, etc. Les visiteurs parmi lesquels comptaient des amoureux de l’art, nombre d’historiens et de professeurs, musiciens-compositeurs-artistes et étudiants ont tous été ravis et impressionnés par la qualité de la présentation et par la variété des disciplines approchées par William Blake : étude des perspectives, mathématiques, constructions poétiques et musicales, architecture. Les visiteurs ont également pu consulter de nombreux livres décrivant, présentant ou s’inspirant du travail de Blake, autant français qu’étrangers.
Fernand Pena, chanteur-compositeur a interprété lors d’un intermède musical, une chanson tirée de son dernier album « Ôde de William Blake » qu’il avait déjà interprété à la Tate Gallery de Londres ainsi qu’à la médiathèque de Paris. Cet album inspiré de l’oeuvre de Blake a été présenté aux côtés des livres comme hommage rendu au travail de William Blake.
Un court film d’une douzaine de minutes s’est chargé d’introduire l’oeuvre majeure du travail de Blake qui était présentée ce soir-là : The Beggar’s Opera ou Opéra du Gueux en français. Cette gravure étant une des rares gravures de Blake traitant de sujet et la seule ayant été encadrée par Blake lui-même et comportant un tiroir secret contenant un manuscrit de la main de l’artiste.
Enfin le public a pu admirer le travail de Jacques Côté consistant à recréer en trois dimensions l’oeuvre de Blake dans ses moindres détails : performance tenant à montrer le génie de l’artiste dans l’étude des perspectives et des proportions. C’est ce génie du détail qui fut mis en valeur via une exposition de macrophotographies de points particuliers de l’oeuvre de Blake : mains, visages, décors, etc. Chaque grossissement loin de faire disparaitre des détails de la gravure, montrant là le génie de Blake : créer de la profondeur dans le moindre détail et recréer le moindre détail caché à l’oeil nu.
Toute l’équipe de l’association William Blake France
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