Samedi, dans la salle du Conseil municipal, s’est déroulée la cérémonie d’ouverture de la 2e Biennale internationale de la gravure, organisée par le Centre culturel d’Aiguillon (CAM). Ce lieu a été choisi par les organisateurs et la municipalité qui souhaitaient offrir un accueil officiel aux personnalités attendues.
Une délégation péruvienne était présente, avec, à sa tête, Carlos Aguilar Carrasco, directeur général de l’Université des Beaux-Arts de Cuzco (qui compte 1 000 élèves), venu accompagné d’un professeur et d’un élève de son établissement, tous deux exposants.
Aguilar Carrasco tenait à intervenir à Aiguillon pour formaliser le partenariat qui existe avec le CAM, et annoncer la prochaine édition de la Biennale des Arts qui sera organisée à Cuzco, ainsi que dans différentes villes péruviennes, en 2021. Après son intervention et une remise de cadeaux aux différents partenaires de la Biennale, il a proposé à Jacky Langlais, directeur du CAM, d’être l’ambassadeur de la dizaine d’artistes français qui sera invitée à traverser l’Atlantique. Ensuite, les quinze graveurs qui exposent à Aiguillon ont été présentés avec une mention particulière à l’invité d’honneur, venu de Biélorussie, Juri Jakovenko. Suzy Badimon, présidente du CAM, a invité les partenaires à prendre la parole : Bernard Larrieu, commissaire de l’exposition Léo-Drouyn, et André Furlan, président de l’association William Blake.
Trois lieux
La Biennale de la gravure se compose de trois manifestations : une exposition de quinze artistes contemporains au CAM, une rétrospective Léo Drouyn à l’espace Théophile-de-Viau (graveur bordelais du XIXe siècle), et une exposition « Patrimoine » au musée Dastrac, avec des œuvres originales d’une trentaine d’artistes du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, dont certaines célébrités (Picasso, Dali, Jean-Baptiste Corot).
Dès l’ouverture, de très nombreux visiteurs ont déambulé dans les travées des différents sites.
L’entrée est gratuite sur les trois lieux, jusqu’au 19 mai, tous les jours, de 14 à 18 heures.
Publié le par Gérard Ramaioli.