Exposition Marie-Laure Drillet
En soutien à la culture, une salle du centre ville de Nérac sera ouverte pour sa première exposition du 8 au 18 juillet pour découvrir les oeuvres de Marie Laure Drillet ( https://www.marie-laure.com/ ) .
Cette exposition est rendue possible grâce aux membres de l’association William Blake France dédiée à l’art, en collaboration avec Thiéry Roque d’ERA immobilier France.
Au 1 rue Fontindelle à l’angle de la rue Marcadieu, les locaux seront ouverts tous les jours durant cette période entre 9h et 19h pour découvrir les oeuvres en présence de l’artiste.
Les commerçants locaux intéressés à participer à de futures expositions d’art dans le centre ville de Nérac sont les bienvenus et peuvent contacter l’association William Blake à :
association@williamblake.fr
Marie Laure Drillet
Du 8 juillet au 18 Juillet
Entrée libre.
Je suis née en 1970 à Saint-Pierre et Miquelon, (Amérique du nord). J’ai quitté mon île microscopique et isolée au large de Terre-Neuve à 17 ans, avec le vague projet de faire des études artistiques mais aussi poussée par un fort besoin de voir le monde… Après un cursus à l’école des Beaux-Arts de Nantes et un « Master of Art » au CNBDI à Angoulème, j’ai été embauchée, contre toute attente, dans une entreprise à Mérignac pour créer des sites internet. Grâce à Pierre, à mes anciens chefs, à mes collègues et amis avec qui j’ai passé 3 ou 4 années palpitantes, j’ai pu appréhender le monde du travail dans les meilleures conditions possibles, un travail créatif, une bonne ambiance et un salaire qui tombe à la fin de chaque mois (ce que je ne retrouverai plus par la suite). En 2001, après un licenciement économique (très original !), je prends la décision de me consacrer à un travail artistique. Je maîtrise à peu près toutes les techniques de création et je suis à présent autonome au niveau des outils numériques (en ligne et pré-presse). Après une dizaine d’années d’études à vivre avec une bourse du « Conseil Général » (comme tous les étudiants Saint-Pierrais et Miquelonais) mes besoins sont minimes et j’ai plus envie de liberté que de revenus réguliers. La vie d’artiste ne me fait pas peur. Mon conjoint de l’époque m’encourage dans ma démarche et me convainc même de faire des enfants. Je suis certaine de vouloir rester en France. Trois grandes décisions que je ne vais jamais regretter
C’est là que je commence à peindre, coller et exposer… Nous sommes en 1998. Ca commence bien puisque ma première exposition se passe à la Galerie des Beaux Arts de Bordeaux (j’ai même un prix, à l’époque j’aime bien). Au départ je n’ai pas d’intention je m’inspire de ce qui me tombe sous la main par exemple les signes astrologiques… et oui… certains s’en souviennent n’est-ce pas ? Ce n’est pas très glorieux certes mais ce qui est bien c’est que j’ai trouvé ma technique.
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